Le printemps n’arrivera que dans quelques jours mais déjà les nouveaux spectacles apparaissent  et les reprises émergent également après un long sommeil.

Notre hommage  « Carte Blanche à Francis » va voir le jour et une générale aura lieu à la Maison Héloïse le 19 mars prochain. Nous espérons même y recevoir le principal intéressé qui, paraît-il, devrait obtenir une permission exceptionnelle de l’au-delà pour nous rejoindre. Incroyable non ? Pour vu que ce ne soit pas un canular…

Deux jours plus tard, ce sont « Les Anciens » qui seront de retour !

Invités au festival « Quartiers en Scène » qui célèbre ses 20 ans d’existence, nous aurons l’honneur d’y jouer lors de la soirée du 21 mars.

Mais auparavant, j’aurai également le plaisir de présenter 2 lectures pour le salon « Rue des Livres » qui se tiendra à Rennes les 16 et 17 mars.

Sans oublier que, pendant ce temps, le grand cabaret qui réunit toute la troupe, continue à s’élaborer, lentement mais… sûrement !

Affaire à suivre, pour ne pas être à... "la rue" ...

Peut-être vous demandiez-vous ce que devient notre compagnie dont vous n’aviez pas eu de nouvelles depuis plusieurs mois ?

Si c’était le cas, je satisfais votre curiosité, nous sommes toujours actifs !

Les 4 projets annoncés sont toujours en travail. Certes, ils avancent à pas comptés (le rythme et l’amplitude des pas étant d’ailleurs variables selon les projets) mais ils avancent !

La triste nouvelle vient d’ailleurs : un article de Libération nous apprend le décès récent de Jean-Pierre Verheggen, ce formidable « fou-furieux » du langage, dont nous avions fait se télescoper l’univers avec celui de Boby Lapointe dans notre spectacle-causerie-concert « Chez Boby et Jipy ».

En mémoire de Jean-Pierre Verheggen, voici l’histoire de  ce projet.

En 2009, les responsables du centre culturel de Mordelles (où nous avions déjà présenté notre spectacle hommage à Bernard Dimey) nous proposent de remplacer JP Verheggen  qu’un ennui de santé empêche d’être présent pour une lecture de ses textes.

Honte à nous, nous ne connaissions pas à l’époque ce poète.

Nous relevons le défi, nous nous plongeons dans ses œuvres et présentons la soirée. Nous découvrons ainsi l’immense talent et  la créativité hors norme de cet auteur mais également qu’il est un admirateur de Boby Lapointe . Cette double découverte reste dans un coin de notre mémoire.

Deux ou trois ans plus tard, alors que nous nous interrogeons sur un nouveau projet à monter, nous nous souvenons de cette proximité littéraire entre « Boby » et « Jipy »  et décidons de créer un spectacle associant ces deux inventeurs d’une « violangue ».

Nous contactons alors JP Verheggen,  le rencontrons  et lui exposons notre projet. Il n’en refuse pas l’idée, pas plus qu’il ne tique à la perspective que des amateurs s’emparent de ses écrits. Mieux même, il interviendra auprès de Gallimard pour que nous échappions aux très lourdes contraintes imposées par l’éditeur sur les droits d’auteurs et que nous ne soyons assujettis qu’aux droits habituels de toute représentation amateur.

Merci monsieur Vergheggen

« Oui, de quoi ci-gît-il, vous demandez-vous ?

Mais vous aurez vite compris qu’ainsi écrit :

Il ci-gît de la mort, pardi !

De la mort qui s’incruste dans le corps même des mots !»

Constatons-le ensemble », écrivait-il dans son ouvrage : « Ça ne l’angage que moi ».

Dans ses mots à lui, ce n’était pas la mort qui s’incrustait.

Rarement vitalité plus grande, inventivité tous azimuts, jaillissement bouillonnant du verbe, se seront révélés avec autant d’éclat dans une écriture. Au-delà de notre propre jubilation à porter les mots du poète, les réactions unanimes des spectateurs nous ont prouvé, chaque soir, la force poétique et singulière de son œuvre.

« Tombe or not tombe ? comme le demandait en son temps le fossoyeur shakespearien »

Salut à toi « L’Idiot du vieil âge » ! Comme on aurait aimé que ton (pas si) vieil âge se prolongeât pour nous offrir encore ton verbe et ta verve…

Plusieurs mois se sont écoulés depuis la fin du Cabaret Molière, auquel nombre d'entre nous avaient participé.
Pour autant, cette période n'a pas été synonyme d'inactivité.

Des piste ont été explorées, les séances de travail ont repris.

Et 4 nouveaux projets, pas moins,  sont maintenant en chantier: 2 projets théâtraux (pour 1 et 3 comédiennes), et 2 projets de cabaret ( pour 2 et 11 personnes).

Sorties prévues à l'automne pour l'un des cabarets, un peu plus tardivement pour les autres spectacles.

D'ici là, encore beaucoup de travail de notre part, afin de bâtir au mieux les conditions de la rencontre avec le public...

et un peu de patience pour vous, avant d'en savoir un peu plus sur les projets en question...

A bientôt !

Et voilà, c’est fini.

Le Cabaret Molière a connu ses deux dernières représentations, à la salle du Jeu de Paume et au CPB du Noroît.

Créé en octobre 2014, et joué, malgré 2 années d’interruption suite à la pandémie, à 49 reprises dans toute la Bretagne mais également en Vendée, ainsi qu’à Narbonne et à Pézenas, il nous aura procuré bien des plaisirs et des émotions, partagés avec plusieurs milliers de spectateurs.

Au revoir monsieur Molière.

Au revoir, monsieur Guy Vassal.

Et merci !

Petit retour sur un beau moment de spectacle du printemps dernier.

Nous avions connu une belle et forte soirée lors de notre passage au Caveau de la Roële, avec le spectacle concert « Chez Boby et Jipy »  dans le cadre du festival « Humour en Poche » à Villers-lès-Nancy.  L’accueil enthousiaste du public nous avait comblés.

Le numéro récent de la revue « Théâtre et Animation » revient brièvement sur ce festival et nous cite dans les moments à retenir. 

Cela fait  toujours plaisir n’est-ce pas ?

En lancement de la saison actuelle, nous apporterons notre petite contribution à une manifestation qui célèbrera

les 50 ans du Secours Populaire d’Ille –et-Vilaine.

Le 15 octobre, à la salle de la Cité à Rennes, nous serons au programme avec tant d’autres artistes dont notre ami Louis-Guy Houssin, pour offrir un après-midi et une soirée de propositions variées (Théâtre, magie, musique etc) .

Pour notre part, avec Hubert, nous reprendrons « Poivre de Cayenne », en hommage à son auteur, René de Obaldia, disparu il y a quelques mois, et que nous avions rencontré il y a quelques années à Chevaigné.

Je dirai également « Berceuse pour une Pas-de-Chance » de ce poète que j’affectionne tant, Jehan Rictus, texte écrit en 1896 mais qui évoque un problème, toujours d’actualité hélas.

Nous vous attendrons nombreux à apporter, par votre présence,  votre soutien à cette manifestation et au Secours Populaire dont l’action est malheureusement toujours aussi indispensable.